Le président des Transports Publics du Choletais et président du GART, Marc Delayer, a participé à une table ronde sur “Comment la connaissance des données permet-elle d’optimiser la mobilité ?” lors des Journées Agir 2025 à Reims, en juin dernier. L’occasion pour lui d’expliquer les raisons pourquoi l’agglomération de Cholet s’est dôté du logiciel Fluidity et de son utilisation pour construire des politiques de mobilité.
Pourquoi avoir choisi Entropy ?
On se heurtait à des problématiques en matière d’étude de disposer de datas fiables sur des flux. Quels étaient les flux ? On a un territoire éclaté avec des petites collectivités qui sont en dessous de tous les radars d’INSEE ou autres pour avoir des flux et de connaître un petit peu la mobilité. Donc il faut trouver un outil et c’est là c’est Entropy, qui permet d’agréger à la fois des données INSEE bien sûr, mais aussi des données de GPS de voitures, des GPS des téléphones, avec un peu d’IA et autres pour mettre en avant des flux jusqu’à l’îlot INSEE (l’IRIS) et ce qui permet donc de mesurer de choses. Je vous parlerai d’un cas concret de de l’utilisation qu’on a pu en faire.
Quelles étaient les données avec lesquelles vous travailliez avant Entropy ?
D’abord, on avait réalisé déjà des enquêtes ménage déplacement. On en a fait deux avec une méthodologie ville-moyenne, c’est-à-dire donc enquête téléphonique pour l’essentiel. Donc de la matière, mais un peu de frustration aussi parce que c’est des choses entre le moment où les recueils de sont faits et la publication réelle des résultats s’opère et le moment où on utilise les données, il y a souvent un peu de décalage. Il y a souvent des frustrations pour l’absence de possibilités d’aller actualiser certaines données ou de mettre l’accent sur certaines choses ou alors à des coûts assez délirants, puisque comme mes petits camarades, on sait bien que le la contrainte financière est une réalité assez prégnante.
Quelles difficultées d’usage de vos données avant de vous doter d’Entropy ?
On avait ce type de données EMD, on avait aussi les choses qu’on pouvait faire avec l’INSEE et autres ou avec le service aménagement urbain de l’agglomération pour essayer de creuser un peu un certain nombre de choses. Néanmoins on se rendait vite compte qu’il y avait là aussi du décalage que les communes ou l’agglomération avaient des data décalées dans le temps. Des données qui ne viennent pas de la même origine, pas de la même source, pas au même moment, donc on se heurtait à beaucoup de choses de cette nature.
Comment utilisez-vous les données Entropy ?
Grâce aux données Entropy on peut réaliser des analyses très simple. On peut observer les données sur deux années succissives. À l’échelle spatiale, on fait ce que l’on veut, on peut paramètrer les origines à l’échelle de l’agglomération, les OD et autres etc. sur un IRIS précis ou sur des territoires beaucoup plus macros, avec des horaires qui sont paramétrables à la demie-heure et sur l’ensemble de la journée. On a l’ensemble des déplacements journaliers, on a les flux sortants, les flux entrants, on peut aller chercher les motifs etc. et un certain nombre de données pour aller regarder un certain nombre de choses qui nous titillent. Tout ça nous permet, sous forme cartograhique ou sous forme de fichier Excel d’aller travailler avec un usage pratique. L’outil Fluidity nous aide à avancer dans nos dans nos réflexions en terme de politique de mobilité, pour faire nos schémas de mobilité, d’identifier des hiérarchisations selon les marchés potentiels. Ça nous permet aussi d’amener une crédibilité vis-à-vis de nos partenaires.
